I Shardana is set in a free Sardinia, an island where rigorous rules are in force and it's people do not tolerate invasions or spiritual contamination, a time when - as Ennio Porrino (b. 1910) specifies in the score - shepherds were warriors and judges, "when man did not believe in one God but in the power of the stars, and worshipped the dead and the waters". The opera's first drafts date from 1934-35, but the work only debuted years later, on 21st March 1959, at the San Carlo theatre in Naples, with it's final title of I Shardana and Porrino himself conducting. The composer would die suddenly a few months later.
D**P
Fantastic mix of excellence from the music and design to the variety of performances
I Shardana, a world premiere performance of an opera composed by Ennio Porrino (b. 1910 in Cagliari, Sardinia) about ancient Sardinia performed in the Lyric Theater of Cagliari, was too interesting to pass up. The performers worked on or behind one rocky slab held up at an angle by supporting poles. Besides a chorus and principal singers, there was also a corps of highly disciplined dancers/performers who acted as symbolic soldiers/acolytes, and a thrilling song near the close by a famous Sardinian folksinger (Elena Ledda). Finally, the star of the piece had to be D-WOK, an Italian video "entertainment design" company, integrating video imagery into live performances.The director of this performance, Davide Livermore, created an overwhelming tumultuous sea on video sometimes in front of but always behind the set and performers in perfect sync with the music and actions on stage. Sometimes it was a relatively calm blue-grey, perhaps gradually turning a deep red with a bloody execution or raging as though burying the set in a violent storm. It served as a constant reminder of the tenuous nature of this Bronze Age island culture.
A**A
A REDISCOVERED MASTERPIECE!
I can't believe Ennio Porrino has managed to stay under my opera radar for so long. "I Shardana" picks up folklore from Sardinia, It is is a mixed media production with echoes of Oedypus Rex in its use of ritiualized puppets, bit both of Stravinsky and Carl Orff, and plenty of Wagner, but the result is completely original. . Most of the cast is is Sardinian-born, including the phenomenal Paoletta Marrocu, whom I have had the pleasure of encountering in other DVD's. let me say it will keep it on the edge of your seat; one of the most amazing "total operas" I have witnessed. Fantastic production, fantastic voices. The libretto? Well, when all is said and do, quite trite: two boys, one girl, and everyone dies. But what a way to go!!!!! Kudos to Davide Livermore, the Director; Marco Nateri, the costume designer and the rest of the crew who made this production possible. By the way, I am right now listening to my first Porrino CD.
T**R
Unusual and special!
This is really unusual and really special. See Alfredo R. Villanueva's review for a proper description. I'm just posting to provide another 5 * review, which this recording deserves!
P**N
Just wonderful
You might be forgiven for thinking this opera was set in the far east ,the Indian ocean or central America but on reading the notes you will find that you are in ancient Sardinia. Porrino's opera is a mighty successor to those of Puccini and it is a tragedy that he died so young. The set is lavish fits the wonderfully lyric music so out of sync with the rest of the second half of the 20th c, but so operatic it is a tragedy in itself that it has been neglected for so long. Wonderfully sung {not a week link at all} Perfectly conducted and excellently staged.
J**A
Un opéra éblouissant au plan musical
"I Shardana" (Les Sardes) production du Theatre Lyrique de Cagliari, enregistré en live en Septembre 2013 et est une première mondiale en DVD et Blu-Ray.Cet opéra d'Ennio Porrino, compositeur italien élève de Respighi, fut créé en 1959. Le compositeur mourra quelques mois plus tard.Né à Cagliari, il a passé la plupart de sa vie à Rome, mais la Sardaigne a eu une influence notable sur ses oeuvres.Un prélude symphonique vient d'abord nous montrer qu'Ennio Porrino est bien un élève de Respighi, sa composition est bien dans la lignée du triptyque des « Pins de Rome ». A tel point qu'on pourrait y entendre aussi une influence de celui dont Respighi apprit beaucoup en matière d'orchestration : Rimsky Korsakov. Il est suivi d'un air à l'inspiration toute différente, car c'est sur des rythmes traditionnels sardes que le peuple du Nuraghe fait son entrée sur scène.Et dès que les duos amoureux se présentent on est dans le plus pur bel canto.(Juste un mot sur le synopsis, le thème est axé sur les combats et vicissitudes païennes du peuple du Nuraghe, lointains ancêtres de la Sardaigne, je ne juge pas utile d'entrer dans les détails).Il y aurait même dans la partition, selon des oreilles expertes, une pincée de dodécaphonisme 'J'ajoute que les chœurs seront très présents du début à la fin.Ce mélange des genres m'a semblé intéressant et colle bien à la succession des évènements.En conclusion pour la partition musicale je dirais que nous avons une musique nullement austère ou prétentieuse.C'est tout simplement une musique qui parle au cœur. Objectif atteint en ce qui me concerne.Voilà pour l'œuvre elle-même.Reste l'interprétation 'L'orchestre (le chef anglais Anthony Bramall est à la baguette) et les chœurs m'ont satisfaite (même s'il est surement possible de faire mieux).Je n'en dirais pas autant des solistes. Il faut dire que j'ai comme référence la version donnée à Rome en 1960. Les interprètes de Cagliari m'ont paru clairement moins bons et c'est très dommageable.J'ai déjà trouvé le premier à chanter, Gabriele Mangione (Perdu), plutôt mauvais.Mais la plus grande déception vient du couple Bèerbera Jonia (Paoletta Marrocu) / Torbeno (Angelo Villari) qui ont plusieurs duos amoureux. C'est selon moi tout un ensemble qui ne va pas : des voix pas à la hauteur des airs sublimes, un manque de présence, même si Paoletta s'en tire mieux, et puis des interprètes plus jeunes et avec un minimum de charisme auraient bien mieux convenu. Faute de quoi la musique se perd presque sous ces duos devenus presque insipides.Reste encore la mise en scène et c'est souvent là que les désaccords sont les plus grands.Elle est manifestement très épurée et mise sur une esthétique que je qualifierais de primitive et païenne. C'est un parti pris qui m'a convenu car c'est picturalement très réussi. Selon moi 'Et de ce point de vue les scènes d'ensemble sont mieux réussies que le reste.Mais là aussi la mise en scène ne peut pas tout et elle n'est pas toujours à la hauteur de la partition.L'image et le son sont pour moi de bonne qualité.Les sous-titres français aident à la compréhension (ils existent aussi en italien, anglais, allemand, japonais et coréen).Le livret inclus dans le boitier est soigné.Il comprend le détail de chaque acte, le générique, des photos, un texte de présentation et un résumé assez détaillé de chaque acte, en italien et anglais seulement.Le texte de présentation s'attache à l'œuvre uniquement et ne dit aucun mot de la production. C'est regrettable d'autant plus qu'il n'y a aucun bonus vidéo.Un autre regret concerne le choix de l'image de couverture.A noter l''excellente initiative de Dynamic : à défaut d'être présent dans le boitier le livret intégral de l''opéra est téléchargeable sur leur site dynamic.itMa note globale tient surtout compte de la qualité de cet opéra qui mériterait un bien meilleur plateau vocal.Mais il faut remercier le théâtre lyrique de Cagliari de l'avoir sorti de l'ombre et Dynamic de nous en avoir donné ces enregistrements.
M**R
Mauvais vendeur
Je ne critique pas le produit lui-même mais le vendeur du produit, à qui d'ailleurs j'ai envoyé un message : tout le long de l'opéra on entend un bruit de fond qui perturbe la musique, l'orchestre et les chanteurs, c'est insupportable.
O**E
Two Stars
Recording, performance, etc was ok, but not particularly impressed by the opera itself
Trustpilot
1 month ago
2 weeks ago